OSTEOPATHE
Versailles - 78000

Commotion cérébrale et sport


Afin d’évaluer correctement une commotion cérébrale, plusieurs éléments doivent être respectés :

  • Examen médicale :
    • Anamnèse
    • Examen neurologique
    • Examen orthopédique du rachis cervical
  • Statut clinique du joueur
  • Évaluation de la nécessité de réaliser des examens d’imagerie en urgence notamment d’imagerie cérébrale ou du rachis

Qu’est-ce que le SCAT 5 ?

Le SCAT5 est un outil d’évaluation standardisé des commotions cérébrales. Il a été conçu pour être utilisé par les médecins et/ou les professionnels de la santé. 

Attention le SCAT 5 est un outil d’évaluation mais ne pose pas le diagntostic, il est possible d’avoir un SCAT 5 normal et que le patient présente quand même une commotion cérébrale.

Le SCAT5 prend au moins 10 minutes pour être effectué correctement.

Le SCAT 5 s’effectue en plusieurs points :

Evaluation immédiate ou sur le terrain

  • Signaux d’alarme
  • Signes visibles
  • Evaluation de la mémoire
  • Echelle de Glasgow
  • Evaluation du rachis cervical

Toute traumatisme crânien est un traumatisme cervical, jusqu’à preuve du contraire.

Evaluation en cabinet

  • Informations sur le patient
  • Evaluation des symptômes

Examen cognitif

  • Orientation 
  • Mémoire immédiate
  • Concentration

Examen neurologique

Mémoire différée

Décision

Vous retrouverez en détail le SCAT 5 en téléchargeant gratuitement les pdf ci-dessous :

Facteurs aggravants :

Ce sont les facteurs qui augmentent la probabilité d’avoir une commotion cérébrale

  • Perte de connaissance : Une perte de connaissance prolongée (> 1 min)  doit être considérée comme un facteur aggravant
  • Amnésie : amnésie rétrograde peut être signe d’atteinte sévère
  • Convulsions

L’enfant et la commotion cérébrale

  • Les enfants < 13 ans présentent de symptômes différents de ceux des adultes 
  • Les enfants ne doivent pas reprendre leurs entrainements ou matchs tant que les symptômes ne disparaissent pas complètement
  • Il est préconisé d’éviter l’utilisation d’écran et notamment les jeux vidéos

Vous retrouverez en détail le Child SCAT 5 en pdf ci-dessous :

Les examens complémentaires :

Imagerie cérébrale

Des examens peuvent être effectués en fonction de l'examen clinique effectué. On peut notamment effectuer :

  • Scanner ou IRM cérébrale
  • Radiographie du rachis cervical

Prise de sang

Ces deux marqueurs sont utilisés lors des examens en laboratoire :

  • Apolipoprotéine (Apo) E4 
  • Promoteur du gène de l’APOE

Traitement de la commotion cérébrale :

Ostéopathie

osteopathe versailles sportif commotion cerebrale

Après une commotion cérébrale, de nombreux joueurs se plaignent de maux de tête. Ces douleurs sont souvent liées à des dysfonctions au niveau des cervicales. Le travail de ces dernières via une mobilisation et un traitement des tissus mous environnants sont la grande majorité bénéfique aux patients.

Kinésithérapie

La kinésithérapie est très complémentaire à l'ostéopathie et participe à la prise en charge des cervicalgies.

Dans les cas de patients souffrant de syndrome vestibulaire (vertiges, troubles de l’équilibre, troubles visuels), la rééducation vestibulaire est très intéressante. Celle-ci est pratiquée par un kinésithérapeute spécialisé en rééducation vestibulaire.

Exercices :

Les patients sportifs ont beaucoup de mal à accepter le repos, des exercices de musculation à faible intensité ou intensité modéré peuvent leur être proposé. L’exercice doit être arrêté dès l’apparition des symptômes.
Pour les enfants, aucun exercice ne doit être envisagé avant la résolution complète des symptômes.

Des exercices peuvent être effectués en prévention comme par exemple des exercices de musculation du cou.

Médicaments :

Des médicaments peuvent être prescrits par le médecin pour soulager les symptômes du patient.

Attention, lors de la reprise du sport (entrainement ou match), le patient ne doit prendre aucun médicament qui pourrait masquer ses symptômes !

Evolution de la commotion cérébrale

La plupart des sportifs guérissent en 7 à 10 jours. Si des symptômes persistent d'autres examens doivent être effectués et il est indispensable de consulter un spécialiste.

Complications potentielles

  • 2ème commotion cérébrale : le risque de refaire une commotion cérébrale est plus important dès qu'on en a déjà fait une. et le risque que la 2ème soit plus grave est également majoré.
  • Persistance des symptômes : dans ce cas, il est indispensable de référer le joueur vers un spécialiste afin d’effectuer de plus amplexes examens (bilan neuro, imagerie cérébrale, imagerie du rachis, etc)
  • Encéphalopathie traumatique chronique (ETC) : certaines études montrent un lien entre commotions cérébrales répétées et maladie neuro dégénératives

Marie Messager
Ostéopathe du sport
78 - Versailles 


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